je me suis replongée dans les affirmations ce matin et j'ai trouvé ce lien.http://www.orygin.fr/coaching-individuel/affirmations-positives/
Fiche technique : les affirmations positives
20 novembre 2012 | Catégorie : Actualités|Coaching et management|Coaching individuel
La technique des affirmations positives est simple et elle fonctionne. C’est sans doute cela qui lui vaut sa réputation depuis des millénaires !
Choisir les contenus de ses pensées
est une clé de réussite non négligeable…
A la limite, peu importe les raisons qui font que cela marche : la question principale est surtout de vérifier si les affirmations positives sont efficaces pour vous ! Il est très simple de s’en rendre compte par soi-même de manière empirique : il suffit d’essayer.
Pour cela, il y tout de même un minimum à savoir. Je vais le résumer pour vous dans cet article.
La technique des affirmations positives est une ressource à notre disposition. On aurait tort de l’ignorer ou de ne pas s’en servir sous prétexte d’incrédulité.
L’origine historique des affirmations positives
Les affirmations positives sont l’axe central de tout
le courant américain de la pensée positive (voir : Dr.Joseph Murphy). Ce courant de pensée actuel est très répandu dans le monde entier (aujourd’hui repris par la psychologie positive). Et lui-même vient de la théosophie, courant spiritualiste du XiXème siècle, qui emprunte ses croyances au yoga de l’Inde ancienne.
A l’origine,
la technique du yoga nidra (qui a inspiré la sophrologie moderne), propose de
répéter mentalement des affirmations positives (appelées « Sankalpa ») pendant qu’on est
profondément relaxé, de façon à opérer en soi-même
une auto suggestion puissante. Au-delà des affirmations positives, le yoga propose de
visualiser des images et d’évoquer des sensations corporelles (imaginer qu’on est allongé au soleil sur une plage tandis que le dos marque le sable de son empreinte, de façon à bien détendre chaque muscle postérieur du corps et les émotions qui y sont associées, ou sentir comme une boule de lumière qui se déplace dans certaines parties du corps pour guérir ou se recharger les batteries, etc…).
Les affirmations positives
exercent une induction forte
Plus récemment,
les travaux de la PNL et les recherches sur l’hypnose, ont confirmé
le pouvoir des métaphores : en suggérant au cerveau des images chargées d’émotions et d’implications sensorielles,
on peut induire des réactions du corps et même des comportements choisis, qui prendront place naturellement une fois de retour à l’état de veille ordinaire.
Aujourd’hui de nombreuses approches de médecine holistique (comme les thérapies énergétiques) utilisent la méditation et les affirmations positives pour obtenir des guérisons, y compris pour des maladies comme le cancer.
Les sportifs de haut niveau ont eux aussi recours à la
préparation mentale, qu’ils utilisent en
visualisant leurs matches, en s’imaginant réaliser les bons mouvements
et en répétant des affirmations positives, qui programment leur corps et leur moral vers la réussite.Affirmations positives : rudiments d’explications
Enormément de livres traitent des affirmations positives. Beaucoup d’expériences scientifiques illustrent la force de la suggestion, l’effet placebo, l’effet d’induction provoqué par des images sur le cerveau (et même sur le coeur). Nous n’y ferons pas davantage référence, car vous trouverez sans peine sur internet toutes les infos scientifiques pour satisfaire votre curiosité. Concentrons-nous sur des aspects plus pratiques de la question.
La technique des affirmations positives part du principe que le corps et le « subconscient » se soumettent aux injonctions que leur suggèrent nos pensées.
Si nous pensons, même sans nous en rendre compte, que nous ne sommes pas capables de quelque chose : inconsciemment nos forces se mobilisent pour réaliser cette « prophétie auto-réalisatrice », de telle manière que nous aurons de la difficulté à réussir cette chose, malgré tous nos efforts.
Inversement, si nous croyons fortement que nous sommes capables de cette chose : nous nous sentirons davantage confiants et inspirés, et la réalisation de l’action semblera plus aisée, avec des résultats significativement meilleurs.
Soyons clair, cette technique n’est pas miraculeuse ! Mais elle provoque des effets réels. Toute la question est de savoir comment optimiser ces effets positifs (et si possible éviter d’en subir les effets négatifs, en veillant à l’utiliser dans le bon sens).
Comment utiliser la technique des affirmations positives
On peut penser, lire, écrire, réciter à voix basse, déclamer, chanter des affirmations positives.
On peut affirmer une intention, tout en pratiquant une activité sportive. Par exemple : à chaque expire vous pensez « je progresse », ou bien « je me sens bien » ! et
chaque mouvement enfonce le clou de cette pensée, tout en réalisant un « ancrage » dans les cellules du corps, qui ont aussi leur petite intelligence.
La force des refrains dans les chansons, vient du fait qu’ils sont répétés, et qu’ils martèlent une idée force. Ainsi, chantonner des affirmations, comme le feraient des enfants qui récitent des tables de multiplication, ou qui inventent une mélodie au gré de leur fantaisie, est aussi une excellente façon de
se raconter une histoire positive, qui va droit à l’inconscient. Les idées que l’on se suggère alors, au travers de ces ritournelles, s’incrustent dans le corps, autant que le font malheureusement les chansons entêtantes dont parfois on ne parvient pas à se défaire (voire cet extrait amusant de la série Kaamelott).
Les affirmations positives sont particulièrement efficaces à deux moments clés de la journée : le soir avant de s’endormir et le matin au réveil. Le soir parce que c’est une induction qui portera ses fruits toute la nuit. Le matin parce que le mental est encore frais et malléable, et qu’on peut ainsi lui donner une orientation choisie pour la journée.
Plusieurs techniques de formulation des affirmations positives
Les psys et spécialistes de la question s’accordent à dire que les affirmations positives marchent mieux quand :
- elles sont conjuguées avec un verbe au présent de l’indicatif,
- elles suggèrent un état et une action que l’imaginaire peut aisément se représenter,
- il n’y a pas de négation dans la phrase,
- les phrases sont courtes et évoquent des sensations corporelles.
Exemple pour un marathonien : « Je me vois en train de courir avec facilité. Je sens le plaisir de l’air qui emplit ma poitrine. Mes jambes sont puissantes et je me déplace agréablement à grandes foulées, comme si je volais entre chaque pas… »
On peut réciter ses affirmations en se projetant soi-même en tant que sujet de la phrase ou bien faire comme si quelqu’un disait du bien de vous, ou s’adressait à vous pour vous encourager directement :
- Je suis … (comme ci ou comme ça : qualités que vous cherchez à développer)
- Paul est… (comme ci ou comme ça : qualités que vous cherchez à développer) – Vous vous dites à vous-même ce que vous aimeriez que d’autres disent de vous
- Paul, tu es…(comme ci ou comme ça : qualités que vous cherchez à développer) – Vous affirmez vous-même ce que vous aimeriez que quelqu’un vous dise
A première vue,
cela paraît un peu étrange, voire parfaitement ridicule. Mais quand on essaye un peu, on s’aperçoit que cela marche. Alors pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Vous n’êtes pas obligé d’en parler à tout le monde ! C’est même peut-être mieux si vous restez discret sur cette pratique dans un premier temps (qui n’a rien de secret ou de honteux, mais qui gagnera en force pour vous, si vous la rôdez un peu avant d’en parler autour de vous). Vous éviterez les moqueries, les incompréhensions, et ferez vos essais plus tranquillement.
Nota : Précisons que l’affirmation positive est centrée sur soi. Il ne sert à rien de répéter des affirmations à propos de quelqu’un d’autre. A fortiori, s’il devait s’agir de souhaits négatifs, parce que nous entrerions là dans une pratique de malédictions, qui nuit d’abord et surtout à ceux qui les prononcent. Tel n’est pas notre propos, mais nous devions l’évoquer en passant, ne serait-ce que pour mettre en garde, et ne pas risquer d’être confondus… Donner la préférence à des formulations nuancées, plus crédibles…
Le sens de la nuance n’est pas du luxe
pour bien pratiquer les affirmations positives
Personnellement, je n’aime pas les formules trop fracassantes, qu’on trouve dans les manuels les plus enthousiastes, du genre : « Je suis parfait en tous points et tout est merveilleux dans le meilleur des mondes !… »
Parce que mon mental n’y croit pas et « résiste » à l’affirmation : ce qui est contre productif.Je préfère donc
des formulations qui ne me heurtent pas, qui soient parfois plus modérées, plus « raisonnables », avec lesquelles ma voix intérieure n’entre pas en discussion ou en négociation.
Exemples :
- « J’ai envie de progresser, et je sens que je fais de petits pas chaque jour vers mon objectif » au lieu de « C’est super, j’y arrive tout de suite, sans effort »
- « J’apprécie l’idée d’être bien organisé et de plus en plus efficace, grâce à… » plutôt que « Je suis super efficace grâce à mon organisation machin ou ma bonne pratique truc » alors que je sais pertinemment que je ne le fais pas encore très bien, ou pas tellement….
On peut ainsi utiliser des formules suggestives comme :
- « Ne serait-il pas agréable de…. vivre ceci, posséder cela, éprouver tel sentiment, faire preuve de telle qualité ? » – L’idée étant surtout de suggérer en soi l’idée de l’objectif, afin de mobiliser nos ressources dans cette direction.
- « J’aimerais bien me sentir comme ci, parce que cela me permettrait cela… » – A condition de veiller à ne pas nourrir en même temps de nostalgie ou de scepticisme par rapport au contenu de l’affirmation positive.
- « A certains égards, je suis déjà sur la voie de devenir X ou Y » – L’idée n’est pas forcément d’affirmer le résultat ultime de manière tonitruante, mais simplement de visualiser la projection de la cible, afin de la nourrir en soi, de se familiariser avec, de l’apprivoiser par étapes…
Affirmations positives et méthode de l’avocat : plaider pour soi-même à haute voix
Une idée intéressante consiste à parler à haute voix de soi-même, comme si on était son propre « avocat », ou comme si l’on était un excellent vendeur chargé de défendre un produit (vous !) ou un recruteur qui chercherait à proposer votre candidature à un employeur proposant le job de votre vie. Dans cette pratique, tout est dans le ton et la conviction. Il s’agit de dire tout le bien qu’on pense de soi (ou qu’on aimerait pouvoir penser de soi) avec l’enthousiasme et la conviction qu’aurait un tel avocat, ou un tel vendeur. Cette plaidoirie en votre faveur, que vous prononcerez tout seul dans le secret de votre esprit (sans qu’on puisse vous entendre, sinon attention à l’hôpital psychiatrique !…), pourrait être formulée par un avocat étranger, ou par un de vos proches imaginaires, telles qu’un de vos parents, votre bien-aimé (e), un(e) ami(e) d’enfance, etc…
J’ai trouvé cette idée dans un livre de Shakti Gawain, mais je ne l’ai pas essayée. Je la partage avec vous tout de même, parce que je la trouve amusante…
Nota : La littérature new-age, est essentiellement américaine. Les exagérations de son marketing la désservent parfois auprès des lecteurs Européens. Cependant, il est intéressant de nous approprier la logique proposée, en étant un peu créatif pour trouver le ton juste pour nous-même. Ce serait trop facile de critiquer, sans rien proposer. Au contraire,
sachons nous inspirer et enrichir à partir de notre sensibilité propre... Ces techniques appartiennent au
patrimoine de sagesse de toute l’humanité. Ce serait vraiment dommage de nous en priver sous prétexte que certains s’en emparent avec un enthousiasme un peu extravagant…
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