L’incarnation de l’âme dans le corps du bébé.
Source : Christopher Vasey http://www.graal.org/articles-par-theme/secret-de-la-naissance/incarnation/2
Les premiers mouvements du fœtus sont le signe que l’incarnation a eu lieu : «L’instant où l’âme entre dans le corps – c’est-à-dire où elle se trouve absorbée par lui – entraîne alors tout naturellement aussi les premiers soubresauts du petit corps.
Ceux-ci prennent la forme de tressaillements que l’on nomme les premiers mouvements de l’enfant.» (Dans la Lumière de la Vérité, Message du Graal, tome 2, conférence 51)
(Extrait du livre “Le secret de la naissance”)
L’incarnation a lieu au milieu de la grossesse
En pénétrant dans le fœtus et en en prenant possession, l’âme se met à le mouvoir. Il en résulte les mouvements de bras et de jambes typiques qui ont lieu à partir de cette période de la grossesse.
Ceux-ci se distinguent nettement des mouvements, faibles et saccadés du foetus, qui ont précédé et qui résultaient de l’action des nerfs. Maintenant, ils sont francs et nets parce qu’ils sont dirigés par l’esprit.
Le deuxième signe qui révèle que l’incarnation a bien eu lieu est une chose que seule la mère peut observer et que d’ailleurs beaucoup de mères observent.
Avec l’incarnation de l’esprit dans le petit corps du bébé qu’elle porte en elle, un étroit rapprochement se fait entre la mère et l’âme de son enfant.
Jusque-là, ce dernier était à quelque distance d’elle, dorénavant il se trouve dans sa proximité on ne peut plus immédiate.
La mère peut alors ressentir quel genre d’âme s’est incarné.
«C’est alors que s’opère très souvent chez la future mère un changement dans sa façon de ressentir les choses. Selon la nature de l’âme humaine qui a pénétré en elle, elle en éprouve du bonheur ou bien elle se sent oppressée.» (Dans la Lumière de la Vérité, Message du Graal, tome 2, conférence 51)
L’âme ne s’incarne donc pas au moment de la fécondation, ni à la naissance, mais au milieu de la grossesse.
Le corps astral est le modèle du corps et non son reflet
Les explications qui précèdent donnent l’impression que l’âme dans l’au-delà est en mesure de s’incarner, sans plus, dans le corps physique une fois que celui-ci est prêt à la recevoir. En réalité, il n’en est pas tout à fait ainsi.
Bien que se tenant à proximité de la mère, l’esprit entouré de ses différentes enveloppes, autrement dit l’âme, se trouve encore sur un plan au-dessus du plan terrestre. Le genre de l’âme n’est pas semblable au genre du corps physique de matière dense auquel il est relié par des fils. C’est la raison pour laquelle l’âme ne pourra s’incarner dans le fœtus avant que le fossé qui sépare les genres ne soit comblé.
Si l’enveloppe la plus dense qui entoure l’âme appartient à la matière dense de faible densité, le corps physique appartient à la matière dense de forte densité. L’élément manquant est donc une enveloppe ou un corps du plan intermédiaire de matière dense de moyenne densité. Ce corps est ce que l’on appelle le corps astral.
Le corps astral n’est pas le reflet ou l’irradiation du corps physique, comme on le croit généralement, mais le modèle d’après lequel l’organisme physique est bâti.
Il ne suit pas la construction du petit corps en formation, mais la précède et la dirige. C’est le moule en trois dimensions qui donne la forme au corps dans son ensemble, et aux organes en particulier.
Dans ce moule qu’est le corps astral, les cellules embryonnaires qui se multiplient sont dirigées vers l’emplacement qu’elles occuperont dans l’organisme.
Sous l’influence des irradiations particulières à chaque zone du corps astral prévue pour les organes, les cellules cessent d’être indifférenciées pour acquérir leur spécificité : cellules du foie, du cœur, des muscles, etc.
L’expansion de la multiplication cellulaire est en outre limitée et contenue par les parois du moule, ce qui fait qu’elle s’interrompt à la limite de l’organe et ainsi chaque organe a exactement la forme qu’il doit avoir.
Le rôle des gènes
La multiplication cellulaire est donc contrôlée et dirigée de l’extérieur, par le corps astral, et non du dedans, par les gènes, comme l’explique la science.
D’après cette dernière, ce sont les gènes contenus dans les cellules qui informent celles-ci ; ils leur indiquent où se placer dans l’organisme, comment modifier leurs caractéristiques pour correspondre aux cellules de l’organe auquel elles appartiennent (cellules nerveuses, osseuses…) et quand interrompre leur expansion parce que les limites de l’organe ont été atteintes.
La question à laquelle ne répond pas l’approche scientifique est : Comment les cellules qui disposent chacune exactement du même bagage génétique sont-elles capables d’agir si différemment ?
Invoquer, comme le font certains scientifiques, l’existence d’un champ magnétique extérieur aux cellules, qui les dirigerait, interromprait leur avance, leur donnerait leur spécificité, c’est faire un grand pas vers la reconnaissance de l’existence du corps astral. En effet, au-delà de la différence d’appellation, le champ magnétique, extérieur, non visible, etc., ressemble fort par ses caractéristiques au corps astral.
Si les gènes ne dirigent pas l’édification de l’organisme, ils n’en contiennent pas moins des informations le concernant. La transmission des caractères physiques héréditaires par les gènes, comme la couleur des yeux, la taille du corps, etc. est une réalité. Mais ces informations sont complétées et individualisées par le corps astral qui les adapte aux caractéristiques de l’âme.
Les gènes s’occupent ainsi du gros œuvre, ils transmettent les traits physiques généraux communs aux membres d’une même famille, alors que le corps astral personnalise ces informations, et les individualise pour les faire correspondre aux particularités précises de l’âme qui va s’incarner.
L’esprit anime et dirige le corps grâce au corps astral
Une fois que le corps physique est construit, le corps astral n’est pas rejeté sous prétexte qu’il est un moule désormais inutile, mais il est conservé.
En tant qu’élément intermédiaire, c’est à travers lui que l’esprit anime et dirige le corps, autrement dit qu’il fait fonctionner ses organes et met en mouvement ses membres.
Avec la formation du corps astral, puis, tout de suite après, celle du corps physique, les deux derniers maillons nécessaires à l’incarnation sont prêts. Maintenant, il faut encore que ces différents éléments coulissent les uns dans les autres pour que l’incarnation ait vraiment lieu.
Il s’agit d’un coulissement, car il n’y a pas fusion des différentes enveloppes mais emboîtement des unes dans les autres comme les différentes parties d’un télescope.
Comment ce processus se déroule-t-il ?
Ici deux facteurs interviennent : premièrement l’irradiation du sang du petit corps et, deuxièmement, l’irradiation de l’esprit de la mère.