Mettre au monde:Enquête sur les mystères de la naissance.

Je viens de lire une histoire que je trouvait très belle et que je désirais vous partager et comme elle est tirée d'un livre,je vous le présente en même temps,même si je ne l'ai pas encore lu personnellement.


En résumé

Le mot de l'éditeur :


Depuis trente ans, en Occident et particulièrement en France, les modes d’accouchement ont considérablement évolué. Inspirée par son parcours de père, et fondée sur de nombreux témoignages bouleversants d’accoucheurs, thérapeutes, médecins, sages-femmes et de mères, cette enquête, à la fois journalistique et philosophique, de Patrice Van Eersel, explore les nouvelles manières d’envisager l’enfantement. Ce livre, qui s’adresse aussi bien aux femmes qu’aux hommes passionnés par le mystère de la vie, nous apprend que, sur l’échelle de l’évolution, le fœtus parcourt l’équivalent d’un milliard d’années entre le moment de sa fécondation et celui de sa naissance. Qu’il est possible, si la mère l’accepte, d’entrer en communication profonde avec le bébé qu’elle porte. Que la psyché de l’enfant prend forme dans le désir conjoint et la pensée de ses parents… Nous découvrons également le « paradoxe de la péridurale » (plus la médecine intervient, plus la mère devrait se préparer psychologiquement – mais plus la mère se prépare, moins elle aura besoin d’intervention médicale pour accoucher) et nous interrogeons les grandes traditions spirituelles sur le lien entre l’érotisme et l’enfantement.
Cette réflexion fascinante soulève des questions métaphysiques insoupçonnées. Car enfanter, comme toute création, consiste à se laisser traverser par une énergie qui nous dépasse.

L'auteur :

Ancien grand reporter à Libération puis à Actuel, rédacteur en chef de la revue Nouvelles Clés, directeur de la collection « Essais clés », Patrice Van Eersel a publié, entres autres, La Source Noire, enquête scientifique et spirituelle à partir des NDE et, aux éditions Albin Michel, J’ai mal à mes ancêtres et La Nature nous sauvera. Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui.

Lien de la source du résumé (vente en ligne):
http://www.lelivrechretien.com/index.php?page=book&id=4871

(Voici la magnifique histoire en question,cela m'a fait penser à la petite fille dont nous a parlé Anna Maria. )


Sommes-nous capables de percevoir notre environnement avant la naissance ? Un bébé né grand prématuré montre des signes de non désir de vivre ; malgré un état médicalement stable, il faiblit. Mais une fois qu’on branche à sa couveuse une musique que sa mère écoutait quand elle était heureuse de le porter, son état s’améliore significativement. Cette anecdote, partagée par Patrice Van Eersel dans Mettre au monde, porte à interrogation...

Pendant les premières heures, l’état du bébé de 743 grammes reste satisfaisant. Mais quand le jour se lève, le monitoring sonne brusquement l’alerte. Revenus à la hâte au service de réanimation néonatale, le Dr Wilrek et Hugues, l’interne, constatent une brusque chute de tension. Pris dans ses tubulures et ses fils électriques, le petit est trop pâle. Pourtant, ni sa situation pulmonaire ni son état neurologique ne semblent s’être détériorés. Après avoir prescrit à l’infirmière de garde de rajouter un cocktail à base de vanille (qui améliore les capacités respiratoires) dans la perfusion du bébé, le pédiatre et son jeune collègue finissent par quitter la salle de réanimation avec une indéfinissable sensation de manque. Leur garde se termine. L’équipe du matin arrive. Sur la main courante, le Dr Wilrek écrit : « A 6h15, cet enfant semble avoir peu de désir de vivre. » (...)

Mais le lendemain soir, la situation du bébé de 743 grammes, qui n’en pèse plus à présent que 700, s’est réellement aggravée. On craint des séquelles irréversibles dans le système nerveux et les reins.

Cette fois, le pédiatre s’attarde plus longtemps auprès de la mère, à qui il pose quelques questions. L’histoire qu’elle raconte est tout à fait déprimante. Le père de l’enfant est parti sans laisser d’adresse, au cinquième mois de grossesse. D’une façon générale, l’existence de la jeune femme ressemble à un terrain vague. Quasiment pris de malaise, l’interne, qui est là aussi, tente de la dérider en lui lançant avec un grand sourire : « Quand même, il y a bien de moments de bonheur dans la vie, non ? Vous allez voir, il va s’en sortir, votre bébé ! » L’intéressée répond par une grimace en secouant la tête : non, elle n’a jamais connu le moindre bonheur. Son enfant ? A quoi bon naître dans la vallée des larmes ? Qu’on lui fiche la paix !

Le Dr Wilrek, qui s’apprêtait à sortir en se disant, découragé, que le non-désir de vivre de cet enfant n’était décidément pas étonnant, est soudain intrigué. Il revient sur ses pas et, à la surprise de Hugues, repose la question d’un ton particulièrement doux, comme s’il voulait se convaincre lui-même :
« Mais si madame, voyons, tout être humain a forcément traversé, à un moment ou un autre, des expériences heureuses. C’est obligé... Réfléchissez. Par exemple, quand vous avez attendu cet enfant, vous n’imaginiez pas le sourire qu’il vous ferait un jour ? Et son père... » (...)

Mais voilà qu’il sent un flottement. La femme, dans son lit, a changé de visage. Et dans un état à demi absent, elle lui dit :
« En fait, j’ai un bon souvenir. Je veux dire, avec lui, mon bébé. Et même avec son père. Ca remonte au début, quand j’ai appris que je l’attendais. J’étais folle, je ne réalisais pas. J’avais l’impression qu’on était déjà trois, que ça allait bien se passer. On dansait tous les jours, dans nos vingt mètres carrés. Ca n’a duré que quelques semaines. Après, il est parti sans prévenir et tout s’est écroulé. Je crois que je ne danserai plus jamais ! Rien que d’entendre cette musique dans ma tête, j’ai envie de mourir.
- Ah bon ? Quelle musique ? demande Wilrek (...)
« C’était Quelque chose de Tennessee. » (...)
- Ne le dites pas aux autres, j’ai tout Johnny Hallyday dans ma bagnole, grimace le pédiatre, qui poursuit en regardant la jeune mère : Vous voyez que vous en avez, des bons souvenirs, madame ! Et vous l’avez écoutée souvent, cette chanson ?
- Ca, c’est sûr. Jusqu’au début de mon quatrième mois de grossesse, je crois que je l’ai écoutée tous les jours. » (...)

Là-dessus, le Dr Wilrek disparaît... pour revenir six minutes plus tard avec un CD de Johnny Hallyday à la main : celui où figure Quelque chose de Tennessee. Puis, sous les yeux incrédules de son interne et de deux infirmières, il prend le vieux magnéto de la salle de garde et va l’installer à côté de la couveuse du bébé de 700 grammes. Avec du sparadrap chirurgical, il scotche ensuite les deux enceintes contre le cockpit, glisse son CD dans l’appareil et met en route la chanson numéro quatre.

Il est vingt et une heures trente-huit, quand, à l’étage d’obstétrique de l’hôpital V, l’une des cinquante et une couveuses se trouve arrosée par la voix rauque de celui que ses amis appellent « la bête ». Le volume est modéré, mais les basses passent bien. L’opération est répétée toutes les heures, jusqu’au lendemain, par les deux équipes de jour et de nuit, exceptionnellement bien disposées à l’égard d’une expérience excentrique, pour ne pas dire loufoque.

L’état du bébé de 700 grammes, stationnaire pendant la nuit, connaîtra une étonnant amélioration à partir du milieu de la matinée.
Vingt-quatre heures plus tard, il sera définitivement sauvé.
Sans séquelles.
Légèrement romancée, cette histoire est rigoureusement vraie.
Merci Johnny.

Lien de la source:

http://www.inrees.com/articles/Avant-meme-de-naitre/

Bonjour Sylvie et merci pour ce partage. Ce livre m'a l'air intéressant et je vais essayer de le trouver. Je sais qu'il y a de bonnes librairies. Je m'attendais à un livre sur la réincarnation à la naissance, mais non, c'est plus que cela, ça va m'apprendre à voir un peu plus autrement.

Bisous

C'est avec plaisir Pascal!

C'est vrai qu'il a l'air très intéressant et c'est super car je viens de voir qu'il existe en format de poche,ce qui n'est pas négligeable vu la différence de prix!

je vais me le procurer aussi merci

Si vous le lisez,n'hésitez pas à nous partager votre avis!

oui sylvie j ai eu la meme pensee que toi l envie de vivre peut aneantir les plus hautes montagnes !!!!!!

Cette belle histoire me pousse à vous expliquer le mystère de la naissance, qui m'a été dévoilé par un de mes Maîtres...

Il est fabuleux de voir comment tout cela fonctionne, comment nous nous enfermons dans ce tout petit corps de bébé: nous sommes prisonnier... c'est dur! Alors on a intérêt à être bien accueilli. Car si en plus on est attendu comme la catastrophe de la famille... ce peut être d'autant plus traumatisant... Parents, faîtes très attention. Un bébé, c'est avant tout "une Âme adulte". Un jour, des parents disaient à leur adorable bébé: "qu'il est mignon! Areu... areu... Poutou poutou.." C'est vrai, mais à côté il y avait l'image d'un vieillard... c'était lui qui se regardait et que pour lesareu, areu et les risettes sous le menton il avait passé l'âge.

Pourtant c'est ce qui se vit. Cette petite histoire a une note d'humour tendre, mais la réalité est là. Il faut en avoir conscience.

Il est très important d'accueillir l'enfant, de l'entourer dès la grossesse et d'autant plus à la naissance. Le moment de la naissance est magnifique, bien sûr, mais savons-nous que c'est là que la plupart des blocages surviennent. L'enfant peut se sentir agressé quand il naît par exemple sous des néons ou qu'un médecin accoucheur à des paroles inconsidérées, du genre: "Oui c'est un garçon, vous m'en débarrassez." Alors que l'enfant après cette épreuve doit tout de suite être caressé, rassuré.

N'oublions pas quand même que c'est une épreuve de mourir. Et mourir, n'est-ce pas naître de l'autre côté? C'est de toute façon éprouvant. Avec l'évolution bien sûr, les choses se passent de plus en plus en douceur.

Merci pour ce partage enrichissant Septimus.

J'ai lu une fois un compte rendu d'une séance médiumnique,où des parents venaient voir un médium pour entrer en communication avec l'esprit de leur enfant décédé....
Au fur et à mesure des communications,le discours de celui-ci évoluait,comme si il avançait au rythme des parents endeuillés,en les nommant au départ,sans doute comme il le faisant de son vivant "petit papa,petite maman" d'une façon de parler très "enfantine",jusqu'à ce qu'il leur explique avec douceur et tendresse qu'il n'était plus l'enfant qu'il avait été dans son incarnation,mais un esprit adulte.

C'est assez aisé de se rendre compte que cette douloureuse épreuve les ont conduits vers une nouvelle perception de la vie,qu'ils n'auraient pas eue si ils n'avaient pas perdu cet enfant....c'est dans l'expérience que nous grandissons en conscience,lorsqu'on cherche des réponses qui apaiseront notre douleur.

Cela fait longtemps que j'avais lu ces messages,j'étais très jeune et je ne me souviens plus de tout et je n'avais sans doute pas tout compris non plus à ce moment-là ...C'est seulement dommage que je ne le retrouve pas,j'aurais bien voulu le relire et vous les partager aussi.

lorsque j'ai eu mon premier, j'étais folle de joie, nous habitions dans un studio et je ne voyais pas ou j'allais mettre mon bébé. j'ai donc tous fait pour accelérer le procésuse du dossier de demande d'hlm. et lorsque j'ai atteind mon 4 mois de grosesse on nous a attribué un f3. j'étais trop trop contente j'allais pouvoir faire sa chambre. lorsque j'ai su que c'étais un garcon, j'ai cherché son prénom. le soir dans mon lit je l'appelais et j'ai donc choisi son prénom car il a réagit donc mon mari n'a pas eu le choix. je lui ai dit c'est celui là c'est lui qu'il l'a choisi. j'ai fait la meme chose pour ma fille et 10ans plustars pour ma dernière j'ai recommencé. je suis convaincue que le bébé qui est dans notre ventre communique avec sa maman et nous entends. j'ai adoré etre enceinte l'état dans lequel on est, est magnifique, un bien etre bon par a la fin qu'en on est énorme et qu'on peut plus bougé mais sinon moi je veux bien etre enceinte tout le temps. bon après il faut assumer lorsqu'ils grandissent c'est petit bébé trop mignon petit, hein ! parce que après lorsqu'ils sont grands c'est une autre affaire.

Merci pour ce partage Mjo,c'est trop mignon cette façon que tu as utilisé pour choisir leurs prénoms.

J'aime à penser aussi que c'est eux,qui d'une certaine façon,choisissent leurs prénoms.Un prénom c'est important car ça à une certaine résonance,ce serait peut-être pour cette raison qu'il n'est pas bon d'utiliser les diminutifs?

Pour mon premier,nous nous étions arrêté un soir,avec mon ex mari,sur un prénom, "Nicolas".
Juste avant de s'endormir je lui dis:"Allais tape là,ce sera Nicolas"..."va pour Nicolas".
Et le lendemain matin,dès le réveil je lui dis "Dis,tu es sure que Nicolas c'est bien?"...il n'en n'était plus sure non plus!LOLOLOLOL

Nous avons donc choisi un autre prénom "Benjamin" et certaine personnes nous disaient "aie aie aie,Benjamin.....bon courage! "....et ils n'avaient pas torts!LOLOLOL

A chaque fois que j'entendais une maman appeler son enfant ainsi,je me disais "la pauvre.....".
Avec certaines,j'entamais la conversation et nous étions d'accord à ce sujet!

Mais bon,je suis encore hors sujet-là.LOLOLOLOL

Et c'est mon deuxième qui s'est appelé Nicolas et ce prénom est venu telle une évidence et n'a jamais changé.

Un livre qui explique ce que vit une âme pendant les 9 mois de grossesse est "Les neufs marches" de Daniel Meurois et Anne Givaudan.

C'est vrai que ce livre a l'air intéressant; mais à l'allure où il m'a fallu la boîte de mouchoirs quand j'ai lu la petite histoire, je vais attendre un peu...